il y a eu plusieurs miracles du soleil mais la date du 6 janvier 1991 est celle où la foule était la plus nombreuse car un signe avait été annoncé par la Vierge à l'avance pour cette date.
Des miracles et des signes,
sous le ciel de Mammanelli
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M. Auricchia, note ainsi dans son journal.
"A Mammanelli, le 7 décembre 1990, il y avait beaucoup de personnes, priant et chantant des louanges à Dieu et à Marie. A 12 heures, Mère est venue, a donné le message et a dit :
"Je te donnerai des signes divins et Je ferai un miracle."
Le 8 décembre 1990, dans la cour de Mammanelli, beaucoup de gens étaient présents, il y avait beaucoup de forces de police qui m'ont enfermé à l'intérieur de la maison, me disant de ne pas sortir avant midi.
J'étais encore à l'intérieur de la maison à 11h30 quand je suis tombé au sol, puis ils sont venus et m'ont surveillé jusqu'à ce que je me rétablisse.
Puis je suis sorti et j'ai reçu le message de Maman, que j'ai transmis aux personnes présentes.
La foule remerciait la Vierge en criant: "Viva Maria", lorsqu'apparut dans le ciel une volée d'oiseaux qui ressemblaient à des colombes, mais qui n'en étaient pas, et qui brillaient de toutes les couleurs, avant de s'abaisser en vol et de former une couronne, puis de disparaître dans le ciel. Puis ils sont revenus pour répéter la scène.
La Vierge m'a prévenue des signes divins que j'aurais ce jour-là, et m'a dit :
"Dans les jours suivants, il y aura un événement et Je ferai un miracle.
Dans la nuit du 12 au 13 décembre 1990, à 01h20, une voix m'a appelé en disant : "Lève-toi, dépêche-toi", mais j'ai perdu du temps pour ma dame.
Soudain, tout a tremblé, c'était comme si les murs de la maison s'effondraient sur moi. C'était le tremblement de terre. (*voir la note)
Par la suite, tout le monde était contre moi, même les prêtres, disant que je savais pour le tremblement de terre et que je ne les avais pas prévenus. En fait, même si j'avais su, je ne l'aurais pas signalé, si Mère ne m'avait pas d'abord autorisé.
(*note - On se souvient de ce tremblement de terre comme du "tremblement de terre de Santa Lucia", un événement sismique d'intensité moyenne qui, le 13 décembre 1990 à 01h24, a touché une grande partie du sud-est de la Sicile. Il avait une intensité de grade 7°-8° sur l'échelle des 12° de Mercalli, avec une durée d'environ 45 secondes. L'épicentre était situé dans le golfe d'Augusta, dans la province de Siracusa, où il a fait 17 morts, des centaines de blessés et 15 000 sans-abri).
Le 6 janvier 1991, sur ordre de l'évêque je n'aurais pas dû aller à Mammanelli, mais en raison de l'afflux massif de croyants et de badauds dès l'aube, environ cinq mille pèlerins, la police a été mobilisée.
J'y suis allé et j'ai été enfermé dans la maison avec l'ordre de ne pas en sortir avant midi.
Dehors, il y avait une foule immense, des curieux et des croyants en train de prier.
À 11 heures, j'ai eu mon premier contact divin, Elle a dit :
"Courage, va de l’avant, n'aie pas peur."
C'était une grande épreuve, mais triste et pleine de souffrances.
À 11h50, je me suis rendu au pin, les gens priaient intensément, puis à 12 h, un brusque bruissement de vent frais a précédé l'apparition de la Vierge, qui m'a dicté le message.
Après avoir lu le message, le commissaire de police a crié à la foule de partir, en disant à voix haute qu'il n'y avait rien à voir là, rien du tout, en criant de vider les lieux.
La foule lui répond en criant à tue-tête : "VIVA MARIA", en le répétant plusieurs fois.
C'est à ce moment-là que toutes les personnes présentes ont vu le soleil devenir plus grand, s'approcher et tourner sur lui-même, devenir plus opaque, et en tournant, il a commencé à vibrer d'une lumière multicolore.
Pendant ce temps, dans la foule, une dame, Maria S. de Avola, a rapporté qu'elle avait été guérie d'une oreille qui la faisait souffrir depuis un certain temps.
Le médecin qui la soignait lui avait dit qu'elle devait subir une opération et que pour la guérison, qui pouvait avoir lieu, il fallait la somme de 4.000.000 de lires. Pour la pauvre femme qui ne travaillait pas, cette somme était au-dessus de ses moyens, alors ce matin-là, elle s'est confiée à la Vierge pour obtenir une grâce, qu'elle a obtenue en priant.
Lorsque le commissaire a regardé ce soleil, il a cessé de crier, est tombé à genoux, a fait le signe de croix et a récité l'Ave Maria à haute voix.
Le lendemain, je suis allé au commissariat, ce commissaire m'a confié qu'il allait à l'église dès qu'il le pouvait, mais que jusqu'à ce jour, il ne s'était jamais agenouillé.
Ce même jour, après ce signe du soleil, il est retourné à l'église.